Plongeon arctique (Gavia arctica)

Publié le par Gypa l'barbu

D'une longueur de 63 à 75 cm et d'unje envergure comprise entre 100 et 122 cm, cet oiseau de la famille de Gaviidés iceg sur les lacs et s'observe en comprtement grégaire en hiver souvent le long des côtes.

On le retrouve en période estivale au Nord du Paéarctique (Suède, Finlande, Norvège, Sibérie, ainsi que en     Ecosse). A l'approche de l'hiver, les populations migrent sur les côtes de la mer du Nord, de l'Atlantique, de la mer Noire, de la mer Egée et de la mer Adriatique. Certaines populations (celles de la mer Baltique par exemple) peuvent être sédentaires.

undefinedCes caractéristique morphologiques sont :

  • Un bec en poignard avec un culmen légèrement convexe
  • Un front souvent abrupt
  • Un profil de la nuque légèrement arrondi et un cou trapu
  • Une poitrine souvent saillante à hauteur de la ligne de flottaison
  • De grosses pattes qui dépassent nettement en vol
  • Plumage noir et blanc très contrasté
  • Avant des flancs noirâtre, contrastant avec l'arrière blanc (particularité utile de loin).

Plongeon arctique (Gavia acrtica)

Son plumage varie selon qu'il est en période nuptial ou internuptial.

En période nuptial, la callote et l'arrière du cou sont gris claire tandis que la gorge et l'avant du cou est noir. Son corp, lui, possède de grandes zones de tahces blanches. L'oeil apparait alors rouge sombre.

En période internuptial, au moins la moitié du côté du cou est sombre de profil et un bord sombre accentue la limite entre l'arrière du cou gris et son avant blanc. L'oeil apparaît plus sombre, sans blanc autour. Enfin, une nette tâche blanche s'observe à l'arrière de la ligne de flottaison quand l'individu est sur l'eau. Mais attention ! selon la position de l'oiseau, la tâche claire peut être réduit à un petit point rond.

L'individu juvénile, quand à lui est comme l'adulte internuptial mais les liserés pâles des plumes du dessus forment un motif écailleux, et la pointe du bec est moins noirâtre.

Cette espèce, comme tous les plongeons, est un piscivore capturant généralement ses proies sous l’eau. Il peut plonger jusqu'à 6 m de profondeur. Il se nourrit de poissons, mais n'hésite pas à compléter sa ration alimentaire de divers invertébrés aquatiques. Son aspect général est élancé, gracieux, avec une poitrine plus bombée que le Plongeon catmarin. Son vol est souple.

L'estimation de l'âge est souvent difficile, mais les adultes ont une mue pré-nuptiale complète au printemps.

Il y avait auparavant trois sous-espèces :

  • espèce Gavia arctica
    • sous-espèce Gavia arctica arctica (Linnaeus, 1758) ;
    • sous-espèce Gavia arctica pacifica (Lawrence, 1858) ;
    • sous-espèce Gavia arctica viridigularis Dwight, 1918.

Mais certains auteurs considèrant que Gavia arctica pacifica est une espèce à part entière, Gavia arctica n'est plus représenté que par deux sous-espèces :

  • Gavia arctica arctica (Linnaeus, 1758) ;
  • Gavia arctica viridigularis Dwight 1918.
Le plongeon est monogame, avec un espèrance de vie de 27 ans. Il bâtit son nid sans soin particulier : c'est un simple trou peu profond garni avec de la mousse, de l'herbe et des feuilles, voire laissé nu (les œufs sont alors pondus à même le sol). Ce nid se trouve au contact de l'eau, sur un îlot ou sur la rive. La femelle pond entre mai et juin généralement deux œufs brun-jaune avec quelques taches brun-noir sur le gros bout. L'incubation est réalisée par les deux parents et dure en moyenne un mois. Après l'éclosion, les poussins bénéficieront des soins parentaux pendant deux mois, mais ils sont capables de se nourrir seuls au bout de deux semaines.

Cet oiseau est protégé en Europe. Même si sa répartition reste assez stable, la population est en très net déclin dans certaines zones (en Finlande par exemple). Les œufs du plongeon arctique présentent un taux alarmant de pollution, et le taux de reproduction n'arrive plus à compenser le taux de mortalité. Il faut ajouter à ce problème la pression humaine sur les sites de nidification, ce qui place ce plongeon dans une situation préoccupante. La commission européenne (Directive oiseaux), la convention de Berne, le CMS (convention de Bonn) et l'AEWA ont donc classés cette espèce comme protégée.

Birdlife International décrit l'espèce comme "vulnérable" en Europe. Bien que selon les estimations de cette organisation, la population européenne comprendrait de 51 000 à 92 000 couples en été, et 17 000 hivernants (Russie incluse), eux aussi ont remarqué le déclin de population, en Russie notamment. L'espèce est part ailleurs considérée comme éteinte en Pologne.

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